Gilbert K. Chesterton est connu pour ses romans policiers tirés par les cheveux. Nous en avons encore un exemple ici. Voici un résumer du Club des métiers bizarres. J'ai découvert Chesterton car j'étais très versé dans les romans policiers anglais et américains.
Swinburn, gentleman anglais à Londres, a un ami qui s'appelle Basile Grant dont la spécialité est de démasquer les gens qui font partie du "club des métiers bizarres."
Dans le premier chapitre , le capitaine Brown se croit menacé de mort. Basile découvre que le commanditaire de tous les assassinats fait partie d'une agence qui rend la vie de ses clients plus trépidantes..
Le deuxième chapitre raconte l'histoire de deux hommes qui sont payés par le club des métiers bizarres pour faire semblant d'être nobles et riches...
Dans le troisième chapitre, un pasteur se rend chez les gens pour raconter comment il a été kidnappé. En réalité, c'est un jeune homme de 19 ans qui porte un faux crâne chauve. Basile le démasque une nouvelle fois.
Le quatrième chapitre parle d'un ami de Basile Grant qui habite perché en haut d'un arbre.
L'avant dernier chapitre parle d'un scientifique ayant inventé un langage des signes se traduisant par des sauts périlleux. Basile entre en communication avec lui de la même façon.
Mais le dernier chapitre explique tout. Basile Grant et Swinburn suivent un laitier jusqu'à une maison où une vieille femme est enfermée dans une cave. Swinburn comprend que le directeur du "club des métiers bizarres" n'est autre que Basile lui-même qui a emprisonné la vieille femme qui voulait briser des fiançailles. Basile est devenu le directeur du club car il voulait inventer un "métier de juge" plus intéressant. Il libère finalement la vieille dame.
La fin est improbable comme dans Le nommé Jeudi. On est plus dans une parodie de Sherlock Holmes ou d'Arsène Lupin. Swinburn qui est le narrateur est une sorte de Docteur Watson, tandis que Basile est comme Holmes. Le livre se lit assez vite. Ce n'est pas un roman policier "réaliste" car il n'est nullement question d'expliquer le pourquoi du comment. On voit le même exemple dans le Père Brown où l'auteur fait preuve de beaucoup d'imagination. Le livre est une sorte de feuilleton (ou série) avec beaucoup de rebondissements et coups de théâtre qui finissent bien. Il y a beaucoup d'humour contrairement à dans Conan Doyle.
M.L.
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